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Fear cuts deeper than swords ||| ft. Ílios de Dyadikótita

 ::  :: Rez-de-Chaussée :: Cour Intérieure
Mer 7 Avr - 10:32
Fear cuts deeper than swords.
ft. @Ílios de Dyadikótita

Tes débuts à Alfea ont été chaotiques, Freya. Il faut dire que toute ta vie, tu n'as connue qu'une seule pièce de la maison, ta chambre. Un lit, un bureau et une bibliothèque, puis un second lit par la suite parce que Joar ne pouvait supporter de t'entendre pleurer silencieusement. Comment faisait-il ? Le lien des jumeaux est un véritable mystère. Pourtant, tu as versé bon nombre de larmes, ne supportant pas la solitude, bien que celle-ci soit ton refuge, ta force. Toi la bonne étoile, réduite au silence, réduite à l'inexistence. Tu ne brillais que pour une seule et unique personne, celui qui te faisais vivre à travers lui, ta moitié. Jusqu'à ce jour funeste, jour dont tu ne t'es jamais remise. Tu espères encore, l'apercevoir ailleurs que lorsque tes paupières sont closes et que Morphée t'accueilles dans ses bras pour autre chose que des cauchemars. Tu ne pouvais sortir de cette pièce, ta prison funeste, ne pouvais partager un repas en famille, tu ne pouvais exister que dans un seul être. Toi la paria de la famille Jensen. Ta seule impatience n'était autre que de retrouver ce jumeau si différent de toi, deux pôles magnétiques que rien ni personne ne pouvait séparer. Et tu buvais ses paroles, telles des prières, telles ce que tu pouvais t'imaginer de la vie, là, au delà des murs de cette pièce. Tu ne connaissais rien de l'extérieur, rien a part les mots des ouvrages qui garnissaient les étagères de la bibliothèque, et tu connais le contenu de chacun sur le bout des doigts, petite érudit. Tu as imaginé le bleu du ciel, la verdure de l'herbe, les rayons du soleil, la chaleur de ceux-ci sur ta peau opaline. Jusqu'à ce jour. La chaise se brisa avec fracas, et l'horreur des coups s'empara du regard noir de ta mère, qui te qualifia d'abomination, tel que votre mystérieux géniteur l'était.

Toi qui n'avais jamais connue le monde extérieur, te voilà désormais orpheline, déposée là sur le perron de cette académie, avec seul ordre : ne jamais plus remettre les pieds à Erakylon. On t'attribua un appartement, et une chambre, dans lequel tu es seule, et pourtant tu te cantonne a seulement vivre dans cette même pièce. Force de l'habitude. Il aura fallut que les professeurs, les intendants, qu'importe le titre de leurs postes, viennent te chercher. Il aura fallut qu'ils t'enseignes ce qu'était la véritable vie là à l'extérieur, ce lieu formellement interdit au rayon de soleil que tu es. Mais ton métabolisme lui aussi fût fragilisé de cette vie reclus, tu as la santé fragile, et les maladies ne cessent de te tirailler. Rien de bien grave, mais les grippes, et tout autres affections de ce types sont devenues ton quotidien, et la fièvre a souvent raison de toi. Ici, tu apprends petit à petit a maîtriser ton pouvoir, la Télékinésie. Tu connais beaucoup de fausses notes, et tes émotions jouent un sonate important dans leurs apparitions soudaines, mais tu n'y peux rien, et tu culpabilises quand même. Comme la mort que tu crois réelle -malgré l'espoir- de l'homme de ta vie, Joar. Persuadée, endoctrinée a te sentir coupable pour sa disparition, les larmes que tu verses désormais silencieusement ne sont pas apaisées par sa présence si rassurante. Les coups que tu as essuyés ne seront quant à eux jamais curables, ils te feront éternellement saigner. Mais tu as toujours cette même bonté, ce sourire innocent, cette luminosité qui en surprend plus d'un lorsque tu nommes les Terres dont tu es native, blondie. Mais aujourd'hui, tu n'as pas de cours prévus, alors tu as passé la matinée a étudier les Runes, cela te passionnes véritablement, tu t'y sens dans ton élément. Tu n'as pourtant pas quittée ta chambre, et ce n'est que lorsque ton téléphone sonne, te faisant éternellement sursauter, que tu es obligée de quitter le dortoir. On t'apportes là dans la cour intérieure les heures que tu as dû manquer faute d'une fière virulente.

Aujourd'hui, tu revêtes une tenue tout en simplicité, et pourtant si féminine, toi la femme mystérieuse a l'élégance d'une Princesse. Une robe courte prune, à manches trois quarts, tombant délicatement à mi-cuisse, un collant opaque noir soulignant, tout comme le haut, tes formes graciles. Et des bottines noires à talons, surmontant le tout d'une veste en cuir. (buh) Ta chevelure dorée libre comme l'air, délicatement frisottée, un peu de mascara pour sublimer ton regard acier et tu t'avances déjà dans les couloirs du dortoir. La petite souris si jolie. Du haut de ton mètre soixante, modifié par au moins six à sept centimètres de hauteur cordonnière, tu baisses pourtant ton regard lorsque d'autres se posent sur toi, lorsque tu entends le sujet de conversation qui n'est autre que ton étrangeté. Puis le rez-de-chaussée, tu marches en te faisant discrète, avançant prudemment, silencieusement, bien que tes chaussures annoncent seules ta présence. Mais trop absorbée par la beauté des cerisiers qui entame leur floraison, délicate éphéméride de pétales qui ne dureront qu'une dizaine de jours, quinze tout au plus. Tu ne remarques pas l'homme assis là, au pied d'un des leurs, te prenant les pieds dans ce qui semble être son sac. Tu chutes, et des rires se font entendre, tes joues s'empourprent instantanément, replaçant les quelques mèches de cheveux gênant ta vision. « J-je suis désolée je... » Tu ne termines pas ta phrase. Mais c'est légitime, car tu reconnais là le grand blond de royauté, vous partagez d'ailleurs un cours, de différentes années. « Oh pardonnez moi ! Je ne voulais pas vous importuner ! » Mais Freya, pourquoi le vouvoies-tu !? Il n'est âgé que d'à peine deux années de plus. Oh, c'est un Prince, un vrai, loin du surnom pour lequel on te connais. Tu remets en ordre les affaires, constatant -enfin- que ton genoux est quant à lui écorché, et ton collant définitivement foutu. « Aieuh -- Je ne vous ai pas fait mal ? Oh pardonnez ma maladresse, Ilios. Je dois très certainement vous déranger qui plus est ! » Tu as le sens de la conversation. Définitivement, Freya, tu es digne d'une princesse, loin des contes de fées, tu es de celles qui n'existeront jamais.
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Freya Jensen
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Freya Jensen
Jeu 15 Avr - 21:22
Fear cuts deeper than swords.
ft. @Freya Jensen
Tenue | Alféa. La nouvelle maison du prince depuis trois ans à présent et pourtant, les journées passées dans cette école sont toujours aussi excitantes, avec toujours quelque chose de nouveau, parfois c’est stressant, mais la plupart du temps, la jumelle est là pour les rendre moins ennuyeux et moins sérieux. Elle a toujours su apporter de la joie bien qu’elle pense être une petite rebelle au fort caractère, elle fait surtout rire par ses bêtises et ses blagues. Bien sûr, Ílios ne laisse pas paraître ça, il fait souvent mine de la réprimander, la gronder même parce qu’au fond, si elle se retrouve dans des ennuis, il y est aussi. Et ce n’est pas ce qu’il souhaitait. Alféa leur avait donné une certaine liberté qu’ils n’avaient pas au royaume et ni elle ni lui ne voulaient tenter le diable, - leurs parents-, ils étaient plus que capable de les reprendre et leur enseigner le tout au royaume, comme avant. C’était une liberté qu’ils avaient gagnée et ce n’est pas maintenant, à la moitié du chemin, qu’ils allaient tout faire foirer. Mais ça, c’est surtout par rapport aux bêtises de Fen, quant à Ílios, il trouvait de sérieuses difficultés dans ses études des ruines. Chaque séance il se demandait pourquoi il avait choisi ce cours pour finalement se rappeler qu’il aimait l’histoire et qu’il voulait être capable de déchiffrer des ruines et des documents anciens si jamais il les croise.

Ce jour là, il avait décidé de le réviser une fois pour toute, boucler toutes les lacunes qu’il a pour éviter de le voir dans ses rêves car oui, même s’il en avait pas spécialement l’air, Ílios était un élève studieux, il n’aimait pas échouer, en cours comme dans la vie, et si c’était le cas, l’échec hantait ses nuits pendant une bonne période alors autant faire face à ce petit problème avant que le temps ne devienne plus serré. Il faisait beau, la météo idéale pour se poser dans la cour de l’école sous un arbre dans un coin plus ou moins tranquille où il avait éparpillé tout ce dont il avait besoin, son sac d’une part, ses cours, ses notes et ses livres d' autre part. Il était motivé mais il ne pouvait s’empêcher de rêvasser par moments et d’autres, rêver d’une vie meilleure qu’il aurait eu avec des choix différents qu’il aurait fait. Mais il n’aimait pas se lamenter sur son sort. Peut-être parce qu’il avait une éducation royale, il n’était pas du genre à regretter tant que ça ses choix, il apprenait de ses erreurs mais surtout, il les assumait du mieux qu’il pouvait. C’était aussi pour ça qu’il avait choisi des cours plus ou moins différents mais qui étaient tous en rapport avec la défense et c’est pour ça aussi qu’il avait demandé à Monsieur Vintersen de l’entraîner ou plutôt, le surentrainer. Personne ne sait pourquoi, mais l’umbrakinésiste tâchait de se donner à fond dans l’espoir de devenir meilleur et surtout, d’être capable de protéger ses proches malgré son corps frêle.

Un bruit détourna son regard avant de tomber sur une blonde qui a visiblement trébuché à cause de ses affaires, il s’activa de bouger pour l’aider à se relever et tenta de s’excuser à son tour « Ce n’est pas de ta faute, c’est à moi de m’excuser… » il lui répondit en rangeant ses affaires, bafouillant d’autres excuses pour la rassurer  de culpabiliser, c’était gênant, pour les deux, mais il ne pouvait s’empêcher de la trouver adorable. « Tu t’es fait mal ? Tu peux me tutoyer tu sais ! » Il ne la connaissait pas vraiment mais il l’avait croisée quelques fois, difficile de ne pas remarquer une personne comme elle malgré les efforts qu’elle faisait pour sûrement être la plus discrète possible… Mais à Alféa, il y avait certains cours communs, il y avait aussi beaucoup de clans et de groupes d’élèves qui traînaient ensemble, alors une fille seule, ça se remarque. Ou peut-être ce n’étaient que des excuses. Freya a attiré le regard d’Ílios lors de leur cours communs, une grande partie pour le mystère qui semblait l’entourait mais il n’avait jamais osé lui parler avant aujourd’hui. « Tu ne me déranges pas ne t’en fais pas ! Et tu dois te tromper de personne, je ne suis pas Ílios, moi c’est… Finan. » Pourquoi avait-il dit ça ? Parce qu’il ne voulait pas se présenter en tant qu’Ílios, parce qu’il se doutait à présent que toute sa gêne n’était là qu’à cause de son statut de Prince et il n’aimait pas ça. A Alféa, il voulait être comme tout le monde, ressembler à tout le monde et être traité comme tout le monde. Et pourquoi Finan ? Parce que c’était le premier prénom qu’il lui avait traversé l’esprit, c’était le prénom d’un des gardes de Dyadikótita avec lequel il était le plus proche. « Attends je dois avoir un sparadrap ! » Il fouilla dans son sac -la cause de toutes les misères- puis en sortit une trousse qui contient des sparadraps, des lingettes, des médicaments pour des douleurs basiques ainsi qu’un bout de coton et un petit flocon de désinfectant « ça n’a pas l’air très grave donc inutile d’aller à l’infirmerie, sauf si c’est ce que tu souhaites ? » Il s’approcha d’elle et s'apprêtait à lui désinfecter la blessure « Attention ça va piquer un peu… » Concentré, il posa délicatement après le sparadrap. « Voilà c’est bon ! Je m’excuse encore une fois pour tout ce bazar, j’essayais de réviser mes cours de runes mais apparemment je suis maudit, je n’y arrive vraiment pas ! » Il rit de bon cœur, décidément, ça avait l’air d’être vraiment le cas. Il n’allait sûrement pas réussir cet examen...

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